samedi 13 novembre 2021

La chronique du vol AF747 de Pierre pour son blog...

 ...Encres Vagabondes


Le commandant Pierre Choulot de la BRIF (brigade financière), ancien de la BRI, prend sa retraite et ses collègues lui offrent un voyage au Japon, pays d'origine de sa femme, Akiko.

Akiko Choulot est une passionnée de romans policiers. À Roissy, avant d'embarquer dans l'Airbus A 380 pour douze heures de vol, « elle fouilla donc, écartant les Thilliez, Chattam, Coben, Adler-Olsen et compagnie. Son remue-ménage porta ses fruits car, derrière un exemplaire de Connelly, elle tomba sur un Masque Poche qui semblait s'être perdu là. Immédiatement, elle vibra. Il s'agissait là de la mythique collection de sa jeunesse où figurait Agatha Christie […] Que faisait là cet exemplaire de John Dickson Carr à la couverture jaune dont le coin supérieur droit était corné, intitulé Trois cercueils se refermeront ? »


En vol, le commandant de bord Joël Puis-Bansec est retrouvé mort, seul dans la cabine de pilotage fermée de l’intérieur. Rassurez-vous l'avion est en pilotage automatique ! Meurtre ou suicide ? Tout penche de prime abord pour la deuxième solution mais, bien sûr, il s'agit d'un meurtre en chambre close. Nous sommes prévenus dès le début du roman avec en guise d'exergue le Décalogue de Ronald Knox de 1929 où il énonce les règles de ce genre policier et le plan de l'avant de l'Airbus A 380 pour bien visualiser le cadre du meurtre. Entre deux interrogatoires de témoins, Akiko lit à Pierre des solutions tirées du livre acheté à Roissy sur ces énigmes particulières et ainsi met le lecteur un peu plus à la place du commandant.


Vol AF 747 pour Tokyo, qui semble faire un clin d'œil à Tintin, est un roman qui s'amuse sur le grade de « commandant » (deux à bord, il y en a un de trop), à construire un meurtre en chambre close, en énonçant règles et solutions de ce type de roman, bien sûr également les prédécesseurs célèbres (Agatha Christie, Gaston Leroux...), à faire un exercice de style, à l'ancienne, dans un lieu ultra moderne, l’A 380 d’Airbus. À ce propos nous apprenons beaucoup de choses sur l'organisation du personnel navigant.

On passe un bon moment à sa lecture et en sus il nous indique une méthode pour arrêter de fumer.

lundi 28 juin 2021

Le petit japonais rouge

 Wagaboo interprète des histoires pour les enfants et son épisode 24 reprend Le petit Japonais Rouge que j'ai écrit il y a quelques années pour mon plus jeune fils...

C'est drôle et, à coup sûr, on dort bien après une histoire comme celle-ci :-)


samedi 26 juin 2021

Le neutrino de Majorana, book review by Cristina Agrigoroae for...

 ..the CERN Courier



Naples, 1938. Ettore Majorana, one of the physics geniuses of the 20th century, disappears mysteriously and never comes back. A tragedy, and a mystery that has captivated many writers. 

The latest oeuvre, Nils Barrellon’s Le Neutrino de Majorana, is a French-language detective novel situated somewhere at the intersection of physics history and science outreach. Beginning with Majorana’s birth in 1906, Barrellon highlights the events that shaped and established quantum mechanics. With factual moments and original letters, he focuses on Majorana’s personal and scholarly life, while putting a spotlight on the ragazzi di via Panisperna and other European physicists who had to face the Second World War. In parallel, a present-day neutrino physicist is found killed right at the border of France and Switzerland. Majorana’s volumetti (his unpublished research notes) become the leitmotif unifying the two stories. Barrellon compares the two eras of research by entangling the storylines to reach a dramatic climax.

Using the crime hook as the predominant storyline, the author keeps the lay reader on the edge of their seat, while comically playing with subtleties most Cernois would recognise, from cultural differences between the two bordering countries to clichés about particle physicists, via passably detailed procedures of access to the experimental facilities – a clear proof of the author (who is also a physics school teacher) having been on-site. The novel feels like a tailor-made detective story for the entertainment of physicists and physics enthusiasts alike. 

And, at the end of the day, what explanation for Majorana’s disappearance could be more soothing than a love story ?

En français, ça donne ça (merci Gogole Translate :-))

Naples, 1938. Ettore Majorana, l'un des génies de la physique du XXe siècle, disparaît mystérieusement et ne revient jamais. Une tragédie et un mystère qui ont captivé de nombreux écrivains.

La dernière œuvre, Le Neutrino de Majorana de Nils Barrellon, est un roman policier de langue française situé quelque part à l'intersection de l'histoire de la physique et de la vulgarisation scientifique. À partir de la naissance de Majorana en 1906, Barrellon met en lumière les événements qui ont façonné et établi la mécanique quantique. Avec des moments factuels et des lettres originales, il se concentre sur la vie personnelle et savante de Majorana, tout en mettant en lumière les ragazzi di via Panisperna et d'autres physiciens européens qui ont dû affronter la Seconde Guerre mondiale. En parallèle, un physicien des neutrinos d'aujourd'hui est retrouvé tué à la frontière de la France et de la Suisse. Les volumetti de Majorana (ses notes de recherche inédites) deviennent le leitmotiv unissant les deux histoires. Barrellon compare les deux époques de recherche en enchevêtrant les intrigues pour atteindre un point culminant dramatique.

Utilisant le crochet du crime comme scénario prédominant, l'auteur maintient le lecteur profane sur le bord de son siège, tout en jouant comiquement avec des subtilités que la plupart des Cernois reconnaîtraient, des différences culturelles entre les deux pays frontaliers aux clichés sur les physiciens des particules, en passant par des procédures passablement détaillées. d'accès aux installations expérimentales - une preuve claire de l'auteur (qui est également professeur d'école de physique) ayant été sur place. Le roman ressemble à un roman policier sur mesure pour le divertissement des physiciens et des passionnés de physique.

Et, au final, quelle explication à la disparition de Majorana pourrait être plus apaisante qu'une histoire d'amour ?


jeudi 3 juin 2021

Il est N.

 J'ai eu l'honneur de participer au projet initié par Jérémy Bouquin, il est N.

Mais qui est N. ?

Un ennemi public n°1 (activiste ? visionnaire ?) qui bouscule notre société et ses codes, qui taquine les géants, tente de faire changer le cours des choses...

Le principe : 5000 mots... UNe contrainte : N. peut être traqué, poursuivi mais jamais attrapé ! 

Un genre de Poulpe enragé !

Cette série est amenée à se développer. De grands noms du plan figurent au générique !

Bref, voici ma copie : AntiSocial Network !

Il est dispo en vesion ebook et papier ici : https://skaediteur.net/2021/06/01/antisocial-network/



samedi 22 mai 2021

Un coup de coeur pour le Vol AF 747 de Litote...

 ...pour son blog L'atelier de Litote


Un polar que j’ai dévoré avec voracité, tout d’abord parce qu’il est court et se lit vite mais surtout parce qu’il m’a rappelé les enquêtes de ces grands détectives comme Hercule Poirot.  

Nous assistons au dernier jour de travail du commandant Pierre Choulot qui quitte avec regret la Brigade de recherche et d’investigation financière de Paris. Pour fêter son départ à la retraire toute l’équipe lui offre un voyage au Japon pour lui et sa femme Akiko, originaire du pays du soleil levant. Le voyage se transforme en cauchemar lorsque le commandant de bord ne répond plus à l’intérieur du cockpit désespérément fermé. Les sens de l’enquêteur Choulot se réveillent et il va mener son enquête en catimini pour comprendre s’il s’agit d’un suicide ou d’un meurtre. Un postulat de départ qui rendrait n’importe qui fébrile avec 500 passagers à bord, sans compter les membres d’équipages. 

Je me suis régalé à suivre le raisonnement du commandant Pierre Choulot qui va pouvoir compter sur quelques personnes sûres et en tout premier lieu sa femme qui lui sera d’un soutien sans faille. 

Le lecteur suit la progression de l’enquête et découvre les indices en même temps que notre héros. On peut ainsi extrapoler et tirer des plans sur la comète mais pour ma part aucun n’a abouti et j’ai dû me ranger à la déduction implacable de Choulot.  

Un roman policier construit à l’ancienne qui reprend point par point toutes nos interrogations et y répond haut la main. La scène finale n’est pas sans rappeler la scène du crime de l’Orient Express ou Poirot réunit tous les suspects dans un wagon pour dévoiler le coupable. La lecture de la révélation finale est superbe d’intelligence et la confrontation redoutable.

mardi 18 mai 2021

Une chronique du vol AF747 de LA...

 ...pour Rayon du Polar


Que diable allait-il faire dans cet avion ?

Il n’avait pas vraiment choisi. C’était son cadeau de départ à la retraite. Un voyage dans le pays dont était originaire son épouse

Il ne songeait pas à ce qui est arrivé.

Et que diable est-il advenu ?

Le commandant de bord a été assassiné alors qu’il était seul aux commandes de l’avion et que le cockpit verrouillé était verrouillé de l’intérieur !

Assassiné ! Mais comment est-ce possible ? Ne s’agirait-il pas d’un suicide ? Car comment le meurtrier aurait-il réussi à quitter ce lieu, qui n’offre aucune autre issue que la porte blindée où quelques instants avant la découverte du corps des membres de l’équipage tentaient vainement de forcer la porte à l’aide d’un pied de biche ?

Mais que diable allait-il faire dans cet avion ?

Mais le temps presse et Pierre Choulot, de la Brigade financière de la PJ parisienne, ne songe qu’au temps qui presse ! Celui durant lequel le pilote automatique continuera à guider le vol AF 747 et celui durant lequel il aura tout loisir de découvrir la vérité.

Mais que chacun se rassure ! Que les phobiques de l’aérospatiale s’apaisent. Des pilotes, il y en a trois dans cet avion, et même si le deuxième est victime d’étrange malaise, le troisième mènera à terme le vol. Quant aux aficionados des Meurtres En Chambre Close (MECC) qu’ils se tranquillisent. Nils Barrelon révèle magistralement de défi du genre et captive l’amateur de MEUF (Meurtre En Univers Fermé).

Chacun l’aura compris, ici, point de flic borderline, désabusé, cynique ou éthylique ; ici, point de sordide, de fangeux ou de poisseux ; ici, point de tissu social déchiqueté, meurtri ou explosé. Ici, rien qu’un plaisir nostalgique ressuscité avec la rigueur d’antan et le talent vivant.

samedi 8 mai 2021

La critique du Vol AF747 par Ludovic pour...

...le blog Dora Suarez



Plusieurs raisons d’être un lecteur comblé face à ce roman.

D’abord, l’auteur Nils BARRELLON, l’écrivain surprenant qui arrive là où on ne l’attends pas, un auteur que j’apprécie tout particulièrement, un auteur qui me régale de par son écriture d’une fluidité absolue pour aborder des thèmes aussi différents que le thriller historique « La Lettre et le Peigne« , le polar sur fond de recherches en physique nucléaire « Le Neutrino de Majorana » et maintenant avec cet ouvrage il dépoussière le roman d’enquête en huis clos et lieu du crime hermétique. En gros, « Le mystère de la chambre jaune » et « Le crime de l’Orient Express » à bord d’un bord d’un Airbus A380.

Le policier à la retraite qui ne s’est jamais vraiment frotté au crime de sang va utiliser toutes ses capacités de calculs, déductions acquises pendant sa carrière à la brigade financière.

Tel Hercule Poirot, Pierre CHOULOT va faire marcher ses « petites cellules grises » pour résoudre cette affaire en un temps donné au départ, le temps du vol vers le Japon et pas une minute de plus car une fois l’avion posé au sol sur l’Aéroport d’Haneda tout deviendra vain.

J’ai suivi haletant le difficile parcours d’enquête menée par Choulot, les fausses pistes, les rebondissements ouatés par la nuit qui s’est imposée, les faux-semblants de certains personnages annexes, les allers et retours au sein de la carlingue à fin de vérifications des nombreuses hypothèses.

Passionnant comme un roman d’Agatha CHRISTIE dont j’ai été et suis encore un lecteur assidu.

vendredi 7 mai 2021

La critique du vol AF747 de Christophe pour...

...Zone livre 




Aaaaah ! Qu’il est plaisant de lire ce type de livre ! Pour qui est féru de crimes dits « impossibles », de meurtres en chambres closes et de romans policiers à énigmes, « Vol AF 747 pour Tokyo » est un pur bonheur de lecture !


Toutes proportions gardées, proche de ce qu’a récemment réalisé Rian Johnson avec son film « À couteaux tirés », Nils Barrellon revisite avec plaisir le genre un peu tombé en désuétude qu’est le Murder mystery et dont les chefs de file furent J.D.Carr, Jacques Futrelle, Ronald A. Knox, S.S. Van Dine, Clayton Rawson entre autres, ainsi qu’Edward D. Hoch et Paul Halter notamment, pour les plus récents. (Je remercie au passage Roland Lacourbe, essayiste, biographe et directeur d’anthologies de littérature policière de m’avoir amené à connaitre ces grands noms du roman à énigme et d’avoir popularisé ces auteurs – parfois méconnus – auprès des lecteurs français.)

« Vol AF 747 pour Tokyo » ou comment faire du neuf avec du vieux. Rien de péjoratif dans ma phrase, bien au contraire ! J’ai lu ce roman d’une traite. Ludique, frais, inventif, avec cette dose d’humour bien souvent propre au genre, ce clin d’œil perpétuel envoyé aux fans du genre en mentionnant J. D. Carr au travers des lectures de Mme Choulot, ou en faisant de son commandant, un fin limier proche de Poirot ou du Dr Fell. Nils Barrellon ne se prend jamais les pieds dans le tapis, il épouse le genre avec brio et garde cette touche « Agatha Chritiesque », perçue notamment dans l’esprit analytique de son personnage principal. Le roman d’ailleurs, aurait très bien pu s’intituler : « La mort dans les nuages », soit le titre d’un des livres de la Reine du crime. La boucle est bouclée.

L’auteur a su digérer ses influences, son récit est très bien structuré, l’enquête, adroitement menée. La documentation est bien là, l’écriture est claire et se met au service d’une histoire intrigante à souhait. Enfin, même si Nils Barrellon n’est jamais dupe de ce qu’il écrit, (soit un bon vieux mystère de chambre close), « Vol AF 747 pour Tokyo » reste malgré tout très premier degré. Ce n’est en effet pas une parodie et l’auteur n’a pas écrit ce roman avec cette distanciation qu’ont parfois ceux qui rendent hommage à un genre tout en s’en moquant gentiment. Nils Barrellon a en quelque sorte dépoussiéré le roman à énigme, invitant ses codes au 21ème siècle tout en le dépouillant de ses atours parfois vieillots.

L’exercice est réussi haut la main alors n’hésitez pas, embarquez dans un récit qui n’exclue pas l’humour distillé par petites touches bienvenues et bien vues. Et bien malin qui pourra en deviner l’issue.

(L’auteur de ces lignes vous informe qu’un sourire béat se dessinait sur ses traits au fur et à mesure de sa lecture !)

 

jeudi 6 mai 2021

La critique du Vol AF 747 de Gé pour...

 ...Collectif Polar


Ah Nils tu me surprendras toujours ! Il faut dire que tu as plus d’une corde à ton arc. Et ici une nouvelle fois tu en apportes la preuve.

Dans l’avion en direction de Tokyo, Pierre Choulot, commandant de police à la retraite, reprend du service lorsque le corps du pilote est retrouvé sans vie dans le cockpit verrouillé. Le coupable se trouve vraisemblablement parmi les passagers ou les membres d’équipage

Nils tu n’as peur de rien, t’attaquer à un mystère en lieu clos comme à la grande époque des énigmes policière en chambre close. Quand des auteurs comme Agatha Christie, Edgar Allan Poe, Sir Arthur Conan Doyle, John Dickson Carr ou Gaston Leroux pour ne citer qu’eux aimaient confronter leurs lecteurs à des problèmes quasi insolubles où la déduction et la logique plus que l’action étaient à l’honneur.

Des énigmes de meurtres en chambre close auxquels ont été confrontés, Dupin, Rouletabille, Sherlock Holmes, Ellery Queen et le Père Brown, Hercule Poirot et maintenant Pierre Choulot pour ne citer que ces héros. Héros que tout grand lecteur de roman policier comme toi et moi avons eu le plaisir de suivre et lire les exploits dans nos jeunes années.

Ces énigmes ont toutes pour caractère commun de nous proposer un problème dont on sait d’avance qu’il n’a pas de solution réelle. Aussi, l’auteur s’impose à lui-même une sorte d’exploit littéraire : raconter ce qui ne peut arriver. Et j’avoue là tu m’as bluffée. Tu t’en tires avec brio. Et je vais te dire franchement, je suis super contente que tu ais eu cette belle idée de rendre hommage avec ce titre aux grands précurseurs de notre genre de littérature de prédilection. Et je recommande vivement la lecture de ton Vol AF 747 pour Tokyo. J’ai vraiment passé un super moment avec ton ex commandant Choulot et avec sa femme.

Ah, j’allais oublier, ton humour légendaire. Et bien une nouvelle fois, ici, il fait mouche forcément !

vendredi 23 avril 2021

La critique de Delphine du Vol AF747...

 ...pour son blog Delph la bilbiliovore


« Vol AF 747 pour Tokyo » de Nils Barrellon est un polar délicieusement retro. Pierre Choulot, commandant à peine à la retraite doit faire face à une énigme en plein ciel !

Les personnages sont très bien dessinés. D'abord, Pierre Choulot est haut en couleurs et possède un talent d'enquêteur à l'ancienne. Il est coriace sous ses allures de monsieur-tout-le-monde, il n'est pas du genre John Mclane mais plutôt du style Hercule Poirot. Il réussit à maîtriser le temps du vol pour résoudre l'affaire.

« Tout devait rester mobile, déplaçable, au grès des indices, des impressions récoltées, des témoignages. Tout devait pouvoir glisser, disparaître même. Une enquête se devait d'être prise par le bon bout de la raison. Il ne fallait pas forcer les faits à rentrer dans un cadre préconçu, il fallait trouver la version où les faits se disposaient d'eux-mêmes, harmonieusement. »

Son épouse d'ailleurs est une fan des auteurs de grands classiques de la littérature policière et notamment d'Agatha Christie. Justement, elle parle à son mari de sa dernière lecture qui s’avère être un roman « à meurtre en chambre close ». Et à partir de là, on assiste à une apothéose de références et d'hommages au genre policier. C'est réjouissant et amusant.

L'écriture est élégante et des astuces permettent aux lecteurs de comprendre l’intrigue sans se perdre dans cet immense avion. Un plan de l'avant d'un Airbus A380 et des indications sur le vol en début de chapitre sont des repères discrets et efficaces. Ainsi Nils Barellon nous tient en haleine minutieusement ! J'avais l'impression d'être assise parmi les passagers du vol AF 747. Le tout est saupoudré d'un humour fin qui ajoute encore de l’intérêt pour ce thriller à l'ancienne.

« Un mort était un mort, c'est-à-dire un tas de cellules destiné à nourrir vers et larves de mouches. « Tu es poussière et tu redeviendras poussière... Ainsi parlait Dyson, l'inventeur danois des aspirateurs sans sac !»...»

Et si quelques coïncidences trop bienvenues surviennent dans le dénouement, cela ne gâche en rien le plaisir de lecture. Même la grande Agatha a usé de ces ficelles et Nils sait très bien les tirer à son avantage. Bravo !

mercredi 21 avril 2021

la critique du vol AF747...

 ...sur le blog Amicalement Noir


Un très bon polar qui regroupe tous les codes de l’enquête policière : méticulosité, entêtement, fourberie, mensonge, duperie, sarcasme, humour, amour, crime, passion.

J’ai passé un agréable moment de lecture, bien installée en 1ère classe. Un rythme ni trop lent ni trop rapide, un suspens croissant. Une lecture sans prise de tête mais un agréable moment passé en compagnie de tous ces personnages.

A lire.

lundi 19 avril 2021

Un coup de coeur pour Vol AF 747 de Yves...

... pour son blog Lyvres

Quelle bonne idée que ce roman à l'ancienne, hommage à tous les maîtres du genre, Edgar Allan Poe, Agatha Christie ou Gaston Leroux ! Et quel plaisir que de prendre l'avion, moi qui ne suis pas un adepte de ce moyen de locomotion -j'aime sentir la terre pas loin de mes pieds- en compagnie de Pierre Choulot, sorte d'Hercule Poirot en plus humble et plus sympathique et d'Akiko. Je n'ai pas vu passer les douze heures de vol et j'ai même fait traîner les derniers instants, ceux où, tout le monde réuni, le limier donne la solution de l'énigme. Ça sent bon le roman policier classique, dans un cadre moderne, avec une légèreté et un humour bienvenus.

Nils Barrellon qui jusqu'ici a fait dans des polars lourds et très documentés (Le neutrino de Majorana, La lettre et le peigne) se fait plaisir et à nous aussi en reprenant toutes les ficelles du genre meurtre en chambre close, il ose même nommer un commissaire un peu imbu, Frédéric Larsan -repris de Gaston Leroux. Ça fonctionne formidablement bien, on est happé du début à la fin et avouons-le c'est un délice, un peu régressif, qui fait un bien fou. En plus d'une énigme qui tient bien jusqu'au bout, Nils Barrellon dessine finement ses personnages, on s'y croirait. Les références y sont nombreuses : "Tout devait rester mobile, déplaçable, au gré des indices, des impressions récoltées, des témoignages. Tout devait pouvoir glisser, disparaître même. Une enquête se devait d'être prise par le bon bout de la raison. Il ne fallait pas forcer les faits à rentrer dans un cadre préconçu, il fallait trouver la version où les faits se disposaient d'eux-mêmes, harmonieusement." (p. 123)

Avec tout cela, si vous ne succombez pas à cette lecture, je n'y comprends plus rien !

samedi 17 avril 2021

Critique du vol AF747 pour Tokyo par Cassiopée...

 ...pour Mediapart



Huis clos en plein ciel

Commandant à la Brigade financière de la police judiciaire parisienne, Pierre Choulot fête son départ à la retraite. Pas très envie d’arrêter son activité professionnelle, de voir tous ses collègues s’agiter devant lui, d’écouter discours et compliments. Mais bon… Voilà le cadeau et c’est un billet d’avion pour partir à Tokyo avec sa charmante épouse d’origine japonaise. Sourires et remerciements de circonstances et on passe à autre chose.

Quelques semaines plus tard, c’est le moment du départ. Pierre est bougon. De nombreuses heures de vol sans cigarette alors qu’il a besoin de sa dose de nicotine, le temps va lui paraître long, très long. Sa femme a un livre, un roman policier, c’est comme si le boulot le poursuivait. Installé dans l’avion, il sent déjà le manque et a envie de fumer.

C’est calme, tout le monde est censé dormir mais Choulot observe et il s’aperçoit que le personnel navigant a l’air un peu paniqué. Et quand il se promène pour essayer d’en savoir plus, on le renvoie à sa place…Mais il voit bien que quelque chose ne tourne pas rond. Finalement, il s’avère que le cockpit est inaccessible, qu’il n’y a qu’un seul pilote à l’intérieur (malgré la règle des quatre yeux) et qu’il refuse d’ouvrir la porte. Enfin, c’est ce qu’on suppose vu qu’il ne répond pas et que le code d’urgence est inefficace. La porte finira par s’ouvrir et le pilote sera retrouvé mort (heureusement l’avion est en pilote automatique). Les deux co-pilotes vont être obligés de prendre la relève bien que l’un des deux soit très malade. Choulot, toujours en manque de clopes, voit là une belle occasion de se changer les idées. Et puis chasser le naturel… il va donc mener l’enquête le temps d’un vol, car forcément en vase clos, si l’homme ne s’est pas suicidé, c’est un meurtre.

Calmer le personnel, laisser dormir les passagers, prendre les choses en mains et résoudre l’énigme, en voilà une belle mission alors qu’on est retraité ! Pierre Choulot est ravi de replonger si vite dans ce qu’il aime par-dessus tout. Observer, questionner, recouper les indices, déduire.  Le lecteur se retrouve dans une atmosphère à l’ancienne, sans ADN, ni technologie excessive, on ramasse une poussière, on scrute le moindre petit signe, un mot, un geste, tout peut être interprété, compris pour aider à résoudre l’enquête.

Nils Barrellon a dû prendre beaucoup de plaisir pour rédiger ce roman. Il a dû se renseigner sur l’avion, son fonctionnement, ses « codes ». En ce qui concerne l’intrigue elle-même, il était nécessaire que ça se tienne, que ce soit possible, matériellement, sur la durée du trajet etc.

Son écriture est fluide, ça se lit rapidement et c’est plaisant. J’ai trouvé malin que le livre lu par l’épouse du policier apporte des éléments qui l’aident. Le choix, la place des passagers interviennent aussi, tout a son importance. J’ai particulièrement apprécié l’ambiance de ce récit, les références glissées ça et là et le sens du détail pour que les choses s’éclaircissent petit à petit.

La fin est astucieuse car la résolution est amenée de façon originale et si, on peut penser, que tout cela, ne serait pas vraiment ainsi dans la vraie vie, c’est tant mieux !

lundi 12 avril 2021

Un deuxième coup de coeur pour Vol AF747 pour Tokyo pour Bruno...

 ...pour Whoozone



💛💛💛💛💛💛

Le nouveau Nils Barrellon, c'est tout d'abord une superbe couverture noire et blanche qui a beaucoup de cachet et je ne savais pas au départ ce qu'allait inventer l'auteur pour séduire le chaland. Un voyage en avion, certes, mais pour le reste ? Voyons cela un peu plus en détails.

Acte 1 ) Le commandant Pierre Choulot de la brigade financière part en retraite après moult années de bons et loyaux services et un tableau de chasse impressionnant. Réception, flonflon, discours, et en cadeau un billet d'avion pour Pierre et sa femme, direction le Japon. Cerise sur le gâteau, c'est un vol à bord du mythique A380  !

Acte 2 ) Direction l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle, pendant que l'on fait la connaissance de l'équipage et de tout ce qui entoure un vol commercial : constitution du personnel naviguant et pilotes, briefing , plein de carburant etc....

Acte 3 ) Petit manuel technique des opérations de décollage, et c'est parti en douceur pour un long vol à destination de Tokyo....qui ne sera pas un vol ordinaire, vous vous en doutez bien.

Acte 4 ) Version angoissante de « Y a-t-il un pilote dans l'avion » à 10 000 mètres d'altitude au dessus de la Russie puisqu'on ne peut plus accéder au cockpit et que les pilotes ne répondent plus !

Nils Barrellon nous offre tout d'abord un huis clos stressant avant de nous proposer une superbe enquête policière en plein ciel. Là où son idée de départ est géniale, c'est qu'il écrit un scénario qui rend hommage aux grands romanciers de notre enfance.

Aghata Christie est très présente avec Pierre Choulot, l'Hercule Poirot de Nils Barrellon. Conan Doyle, un autre monstre sacré est bien présent aussi avec « Lestrade » et un auteur à succès présent sur le vol. Cherchez donc un peu et faites fonctionner vos petites cellules grises comme dirait l'autre ! L'auteur s'est amusé, et trouver les nombreux anagrammes et références diverses fera aussi partie de votre lecture.

Quoi qu'il en soit et au risque de me répéter, il y a beaucoup de malice et d'intelligence dans la construction de ce scénario. Hommage à ces romanciers oui, mais hommage également à un style de roman, celui des meurtres en chambre close. Nils Barrellon, tel un Gaston Leroux avec le Mystère de la chambre jaune, nous sert un pilote d'avion décédé mystérieusement dans un cockpit d'avion verrouillé de l'intérieur.....

C'est une cette énigme bluffante à 10 000 mètres d'altitude et à 900km/h dans cette boite de conserve volante où tous les passagers pourraient bien se révéler être des suspects en puissance !

Pierre Choulot aussi méthodique qu'un Hercule Poirot, et futé comme un Rouletabille va s'attacher à résoudre ce suicide ou ce meurtre, le temps de la durée du vol. Avec tact, ténacité et discrétion pour ne pas provoquer de panique parmi les passagers, il pourra compter sur les bonnes intuitions et le soutien indéfectible de son épouse, grande dévoreuse de romans policiers, presque une spécialiste du genre.

Il y a plein d'humour dans ce scénario et quelques répliques piquantes. Les clins d'oeil sont nombreux et les anagrammes partout présents. Certaines rencontres sont drôles, d'autres plus acerbes, mais quel bonheur de lire et de décoder ce roman à plusieurs niveaux. Allez une petite confidence, j'ai embarqué pour ce vol 747 ce matin, et je rédige déjà ma chronique ce soir. Juste le temps de dévorer ce scénario très original et de prendre un grand plaisir.

Nils Barrellon nous surprend avec ce roman mystérieux et fou. Il frôle le génie de ses glorieux aînés cités plus haut tout en leur rendant un somptueux hommage. C'est inattendu et c'est vraiment parfait. Je me suis éclaté. C'est donc fort justement un coup de cœur Whoozonien de votre serviteur.💛💛💛

Dommage que Pierre Choulot soit en retraite parce que je le verrais bien refaire un petit tour de piste !

Pour finir, soyons sérieux, Yquem et huîtres, ce n'est pas l'accord parfait, foi de caviste !



lundi 5 avril 2021

Une critique coup de coeur du vol AF747 par Jangelis...

 ...pour son blog Les lectures Jeunesse


Chouette coup de cœur pour ce polar, que je n'aurais sans doute pas découvert sans la Masse Critique de Babelio, et que j'ai dévoré en vingt-quatre heures !

Un vrai bon roman policier comme je les aime. Et comme finalement je n'en lis pas beaucoup, souvent par crainte que ce ne soit trop noir, ce qui n'est pas du tout le cas, malgré sa couverture noire !!

Roman à énigme, meurtre en chambre close, une trame classique pour un roman très moderne, puisqu'il se déroule presque entièrement en avion, et pas n'importe lequel, le plus gros, un Airbus A380. Une petite balade pour garder le souvenir d'un avion trop tôt disparu !!

J'ai tout aimé dans ce roman.

Aéroport, bagages, billets, enregistrement, embarquement, tous les préliminaires qui sont une bonne partie du plaisir des voyages.  J'ai assez peu pris l'avion, mais ça me rappelle d'excellents souvenirs, et c'est agréable en cette période où les voyages ne peuvent être que virtuels.

Et tout ce qu'on ne connait pas quand on est du coté des passagers, l'équipage, la technique, le service.La découverte du plus gros porteur existant.Des personnages agréables à suivre, bien présentés sans nous perdre dans trop de détails.Et puis le voyage, et l'intrigue bien entendu. Un mort dans le cockpit, seul alors qu'il ne devrait jamais l'être, personne qui n'a pu sortir.Des indices semés ça et là, qui vont commencer peu à peu à nous amener vers une piste probable. Avec l'urgence de découvrir la vérité avant la piste d'atterrissage !!Et un final que j'ai beaucoup aimé, puisque sans redondance ni répétition, tout nous est expliqué, de façon naturelle mais précise. On ne referme pas le livre avec des questions non résolues !

Quelques petits à-côtés que j'ai apprécié aussi.

La femme du commandant de police qui aide son mari avec un historique et un bref résumé des différents types de polars en chambre close, l'un d'eux est forcément la solution !!L'écrivain de romans, à succès et qui n'en doute pas.Les clins d'oeil à certain héros de Dame Agatha.Et en préambule, le décalogue de Ronald Knox, que je ne connaissais pas du tout. 

J'espère que très bientôt, le Commandant Choulot (qui ne me semble pas prêt à accepter la retraite) sera le héros d'autres polars, j'ai vraiment passé un bon moment en sa compagnie (et celle de sa charmante femme, qui aime Agatha Christie et John Dickson Carr !!), avec l'écriture si prenante de Nils Barrellon.

Je suis heureuse d'avoir avec autant de plaisir fait la connaissance d'une maison d'édition marseillaise, que malgré mes racines je ne connaissais pas du tout (et qui pourtant va fêter dans quelques jours ses 32 ans si je compte bien !)

mercredi 31 mars 2021

Podcast science sur la chute des corps

A l'occasion de la sortie de mon nouveau roman Vol AF747 pour Tokyo, je vous dis tout sur ces avions qui défient la gravité. Pourquoi ça vole un avion ? Et pourquoi les autres objets tombent ? La gravité... C'est quoi ?Une soirée chute des corps sur Podcast science.

En direct. 20h30 ce mercredi 31 mars !







mardi 30 mars 2021

Critique du Vol AF747 par Jess...

 ...pour son blog Livres Addict !


J'aime quand Nils sort un nouveau polar ! Je n'étais pas du tout au courant qu'il en sortait un cette année, j'ai donc  été ravie de commencer cette nouvelle lecture (Retrouvez toutes mes chroniques en fin d'article).

Dans ce nouveau roman, il se prête à un exercice qui n'est pas évident, un style très particulier de polar : le meurtre en chambre close. Kesako vous allez me dire, ça veut dire que le corps de la victime est retrouvé dans une pièce fermée à clé, sans possibilité de sortie. Alors comment le meurtrier a pu faire ? C'est tout le mystère de ce genre de roman et c'est passionnant ! D'ailleurs j'en ai lu un récemment qui reprenait ce genre que je ne connaissais pas.

Pierre Choulot, est enfin à la retraite après 30 ans de bons et loyaux services. Ce n'est pas de gaîté de cœur qu'il se retire lui qui aime son métier plus que tout. Le jour de son pot de départ, ses collègues et supérieurs lui offrent à lui et sa femme un séjour au Japon et un vol dans le célèbre A380 ! 
Pierre est un flic perspicace avec un sens de l'observation et une mémoire irréprochable. Pour lui chaque petit détail compte et a un sens, ce qui l'a beaucoup aidé dans sa carrière de flic. J'ai un peu eut l'impression de regarder un épisode de Columbo en lisant ce polar (et c'est pour moi un grand compliment car j'adore Columbo!!). D'ailleurs le point commun entre les deux est l'amour qu'ils portent à leur femme. Celle de Pierre est très présente dans sa vie, il l'aime comme au premier jour, voire plus comme il le dit, et elle est d'une aide précieuse lors de ses enquêtes. 
D'ailleurs à peine ont-ils embarqué dans l'avion qu'elle lui parle du polar qu'elle vient d'acheter et de commencer et dont le style est le meurtre en chambre close. Prémonition donc ? C'est du moins ce qu'il va penser quand 4h après le décollage, on retrouve le pilote égorgé dans la cabine, seul. Où sont passés les deux autres pilotes? Et comment le meurtrier a-t-il pu tuer le pilote, ressortir du cockpit et enfermer de l'intérieur le pilote? Pierre prend en charge l'affaire et compte bien résoudre cette énigme. 

C'est tout d'abord, l'angoisse qui va le prendre. Car qui va piloter l'avion si les pilotes ne sont pas retrouvés? Et une fois ce problème réglé, il va falloir enquêter car le coupable est forcément dans l'avion et il va avoir la durée restante du vol pour le trouver. 
Ce polar est tout simplement excellent et il est impossible à lâcher, d'ailleurs je l'ai lu d'une traite en une soirée (bon je me suis quand même couchée à quasiment 1h du mat merci au changement d'horaire !). J'ai adoré le personnage de Pierre et de sa femme. Le scénario est parfait et le dénouement impeccable. Rien n'est laissé au hasard, tout trouve une explication et je n'ai rien vu venir. 

Ce style de polar n'est pas évident et Nils a réussi le pari avec maîtrise et brio ! J'ai adoré tout simplement cette histoire. 

vendredi 12 mars 2021

mercredi 10 mars 2021

Critique du Vol AF747 par Laurent...

 ...pour K-Libre


Le cockpit était fermé de l'intérieur

Dès le départ, Nils Barrelon nous offre un petit clin d'œil sympathique en affublant son chef de police du nom de Frédéric Larsan, bien connu des amateurs de romans policiers. Sans parler du titre dont la référence à ce brave Tintin n'est sans doute pas là pour rien. Mais qui est donc le policier qui va être au centre de cette histoire ? Pas un héros tourmenté, bagarreur, tirant tous azimuts et noyant sa déprime dans l'alcool, non d'ailleurs le roman s'ouvre par son pot de départ en retraite. Et lorsqu'il va prendre l'avion, son épouse achète un livre pour le trajet et s'offre un roman policier de meurtre en chambre close, ce qui le surprend, d'une part parce que lire des romans policiers lui semble peu intéressant et parce qu'il a un peu de mal à comprendre le principe d'un meurtre dans une pièce fermée. Mais pourquoi prend-il l'avion ? Justement parce que c'est son cadeau de retraite. Aller au Japon, d'où est originaire sa femme. Alors qu'ils se préparent un voyage tranquille, voilà que des événements bizarres se passent dans le poste de pilotage. En tout cas, le pilote s'est retrouvé seul dans la cabine et a été tué. Aucun moyen d'entrer et de sortir d'un cockpit protégé contre les terroristes. Pierre Choulot, notre policier retraité (les amateurs d'anagrammes apprécieront) va essayer de mobiliser ses petites cellules grises pour confondre le meurtrier. Voilà donc un roman réjouissant à la fois fin et drôle, qui revient sur un meurtre en chambre close (un domaine désuet abandonné aux anciens maîtres du genre, à l'exception notable des excellentes tentatives souvent réussies de Paul Halter), avec des fausses pistes, des indices qui n'en sont pas, avec du suspense (car l'avion fait sa trajectoire, sans pilote, au plein milieu d'une belle tempête) et une enquête classique, mais menée avec soin et avec des anecdotes sur le voyage, sur les hôtesses, etc. qui lui donne le charme agréable de retrouver un livre vintage (mais ce n'est vraiment pas péjoratif sous ma plume), amusant, intelligent et sensible.


Merci Laurent ;-)

jeudi 28 janvier 2021

En février !!!!

 Il arrive. Mon septième polar sort en février chez Jigal...

C'est un hommage appuyé aux grands auteurs qui ont ravi ma jeunesse. Un très classique meurtre en chambre close ! Classique ? Oui mais quand la chambre est le cockpit d'un avion de ligne...