Dernier polar de ma mini PAL (quand je vois les photos que
postent certains readers, je me dis que je suis vraiment un petit joueur… Mais
bon, c’est difficile d’écrire et de lire en même temps ;-)) achetée à
Saint Maur en Poche : Les talons hauts
rapprochent les filles du ciel d'Olivier Gay.
Fitz –John Fitzgerald Dumont- est un petit dealer sans
envergure qui fourgue de la coke à la jeunesse dorée parisienne. Il ne consomme
pas mais deale uniquement pour gagner de quoi évoluer dans ce monde de la nuit
si particulier où les cocktails coulent à flot, où on danse jusqu’à s’abrutir
sur des musiques binaires, où la recherche de la partenaire sexuelle du soir
est le but ultime. Fitz est comme un poisson dans l’eau au milieu de cette
faune noctambule. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si Jessica, son
ex devenue commissaire, ne le contactait pas un matin pour le mettre sur les
traces d’un curieux tueur en série qui découpe des clubbeuses au scalpel. Fitz
se lance avec ses petits moyens sur les traces de ce mystérieux aristocrate, vu
en compagnie des quatre dernières victimes, peu avant leur mort.
Les talons… est un
excellent divertissement (prix du premier roman de Beaune soit dit en passant).
Son intrigue est mince, ténue, voir inexistante mais ce n’est pas grave. Le
charme de ce roman tient dans son personnage principal. Fitz le branleur ne
manque pas d’autodérision (cf l’excellente scène de bagarre contre Phil Turney)
et manie l’autocritique pour notre plus grand bonheur. Il est drôle et c’est ce
qui le rend si attachant. On suit avec amusement cet inspecteur de la trempe de
Johnny English (même si, contrairement à l’espion britannique de pacotille, il
ne se prend pas au sérieux) dans sa recherche du tueur. On rit de ses bévues,
de ses atermoiements, de sa couardise.
J’ai croisé Olivier Gay à Saint Maur en Poche, il est très
sympa et possède des yeux bleus translucides… comme son héros (c’est d’ailleurs
son arme de séduction massive). Et, quand on lit sur la petite bio au début de
l’ouvrage que « sa maladresse et ses excursions dans les soirées
parisiennes lui ont inspiré le personnage de Fitz », je me dis qu’il n’est
pas impossible que les passages autobiographiques soient nombreux. A vérifier…
Nous sommes tous les deux invités au salon Liège en Poche en avril prochain, je
lui demanderai !
Pour l’anecdote, quand j’ai été vendre Le jeu de l’assassin auprès de Sophie, libraire du rayon polar de
la FNAC Montparnasse, celle-ci me confia spontanément que je lui faisais penser
à… Olivier Gay. Le côté humoristique m’expliqua-t-elle. Eh bien, moi je dis
tant mieux ! L’humour sauvera le monde, j’en suis persuadé ! Les
guerres sont le fait des gens qui se prennent trop au sérieux ! D’ailleurs
ne dit-on pas faites l’humour, pas la guerre ? (Quoi ? C’est
simpliste comme théorie ? Bah… Pas si sûr ! En tous les cas, je
l’assume…)
Bref, un bon moment de lecture, frais, dynamique et marrant.
Rien que le titre me plaît (même si je me demande dans quelle mesure ces talons hauts qui rapprochent les filles du ciel ne les éloignent pas, en même temps, de... moi). En tout cas, maintenant que j'en sais plus sur ce livre, qui semble très sympa à lire, je pense que je n'hésiterais pas à me le procurer également...
RépondreSupprimerQuoi quoi t'as plus rien à lire !!!!!!!!?????? looooll
RépondreSupprimerSi si Loley... J'attaque l'univers elegant de Brian Green. Une histoire (incomplete) de la.theorie des super cordes... Mon coté prof de physique :-)
RépondreSupprimerGreat read thankyou
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