...pour le site Le Rayon du Polar
Pour voler un peigne, ils n’ont pas hésité à tuer un gardien ! Mais
il est vrai que ce peigne caressa les cheveux du Führer à moins que ce
ne soit sa moustache…
Une nuit, alors qu’il rentre chez lui, Jacob Schmidt est sauvagement agressé par des inconnus…
Très
vite le lecteur apprend que les agresseurs de Jacob sont les auteurs du
vol du peigne. Si les raisons qui pousse la mystérieuse organisation,
d’évidence nostalgique du 3ème Reich, à kidnapper Jacob Schmidt demeurent
obscures jusqu’au dénouement, le lecteur en entrevoit malgré tout les
contours, à tel point que les révélations finales qu’il découvre en
lisant la lettre que la grand-mère de Jacob, Anna Schmidt, destinait à
son fils, ne le surprennent pas vraiment.
a force de ce roman ne
réside donc pas dans l’intrigue qui s’y déploie, mais dans son
agencement. Tout le talent de conteur de Nils Barrellon se loge dans sa
capacité à embarquer ses lecteurs dans un voyage protéiforme. Le
périple, qui conduit Jacob de Berlin à Rennes, de Francfort à Paris, se
double de sauts désordonnés d’une décennie à l’autre avec l’élégance des
grandes plumes, de celles qui rendent addicte, de celles qui éclairent
la nuit des insomniaques
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