... pour Télécâble Sat Hebdo
"La fille qui en savait trop", de Nils Barrellon, est un roman policier qui vous tient en haleine. Son auteur, finaliste du Prix Quai des Orfèvres 2014, mène son suspense de main de maître.
La fille qui en savait trop commence
justement par une main, une main de femme tranchée retrouvée dans
l'enclos des cochons de la Ménagerie du Jardin des plantes. Un retour de
vacances pied au plancher pour le commissaire Nils Kuhn
de la police judiciaire. Flanqué de son équipe, il va devoir résoudre
cette affaire dans les plus brefs délais. Une course contre la montre au
cours de laquelle il va devoir faire preuve d'endurance.
UNE ÉCRITURE NERVEUSE
Nils Barrellon
n'accorde aucun répit au commissaire. Il le fait courir aux quatre
coins de Paris, le malmène. Rythme nerveux, intrigue haletante, le
lecteur est au cœur de l'enquête. Descriptions scrupuleuses des lieux,
jargon propre aux hommes d'action, exactitude des procédures
médico-légales, Nils Barrellon ne laisse rien au
hasard. Le professeur agrégé de sciences, autre profession de l'auteur,
n'est pas loin, tapis dans l'ombre... Il a arpenté le terrain
qu'affectionne tant son héros.
UN HÉROS PROCHE DE SAN ANTONIO
Toujours sous pression, Nils Kuhn
ne se départit jamais de son humour. A l'image de tous ceux qui
côtoient le danger, il manie l'ironie pour décompresser et aime les bons
mots. Comme lorsqu'il surnomme le lieutenant Nicolas "le Zuckerberg de
la police" ou qu'il compare une journaliste télé, qui ne le lâche pas
d'une semelle, à un pitbull. C'est une des forces du roman, donner vie à
des personnages plus vrais que nature.
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