...pour son blog Des encres sur le papier
A Paris, un tueur en série sévit. Il s’en prend toujours au même type de femmes, mais aucun indice ne fait avancer l’enquête. Le commissaire Nils Kuhn ne va rien lâcher et tenter de dénouer cette affaire qui ravivera les mémoires…
Le roman s’ouvre sur un chapitre assez drôle, ce qui donne tout de
suite une des ambiances de l’histoire. Lors de la lecture du « jeu de
l’assassin », on voit que l’auteur a pris un grand plaisir à l’écrire
(d’ailleurs le personnage principal porte le même prénom). Nous
aimons « détester » ce commissaire, qui est un peu trop sûr de lui,
crâneur, drôle … Comme dans chaque thriller qui se respecte, les
meurtres sont plutôt bien décrits, et l’intrigue se met en place petit à
petit. Seulement, j’ai été assez déçu par le manque, à mon goût, de
suspens. Je n’ai pas été captivé ni emporté par ce thriller, bien que la
curiosité m’ai quand même piquée un peu. Le personnage de Jérémy
Lefort est très vite agaçant, de par son langage, très souvent en
verlan. Cela devient rapidement « lourd ». Ensuite, je ne saurais dire
pourquoi, mais le temps utilisé, à savoir le présent, et les verbes de
paroles en fin de dialogues « je demande / je dis / je questionne… »
m’ont « gênés ». Le tueur est très vite révélé, mais j’ai trouvé
intéressant de voir comment Nils et son équipe allaient parvenir à le
confondre. Pour finir, j’aurais espéré avoir un épilogue moins banal, et
plus haletant. « Le jeu de l’assassin » étant le premier roman de Nils
Barrellon, il est normal que quelques petits défauts ressortent çà et
là.
A lire : une interview sur le même blog, réalisée en 2014
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