...pour son blog Sariahlit
Une main est retrouvée dans l’auge des cochons de la ménagerie du Jardin
des Plantes, le reste du corps dévoré par les porcins. Une scène de
crime plutôt étonnante à laquelle va se confronter l'équipe de Nils
Kuhn. L'enquête va emmener le commissaire sur la piste d'un réseau de
prostitution de filles de l'Est, des jeunes filles disparues
mystérieusement de leur pays et qui se retrouvent à errer dans les rues
sous le joug d'un proxénète qui n'hésite pas à éliminer ses filles si
elles deviennent trop curieuses.
On retrouve l'enquêteur Kuhn et son humour particulier que l'on a pu découvrir dans Le jeu de l'assassin.
Comme dans ce premier volet, les indices permettant d'avancer sont
maigres. Et, c'est en tâtonnant à droite et à gauche, et avec beaucoup
de chances, que Nils lève peu à peu le voile sur ce meurtre. Les
personnages l'entourant dans cette enquête sont tous différents les uns
des autres allant du geek à la petite nouvelle qui veut faire ses
preuves en passant par l'exemple type du flic de banlieue qui parle
verlan. Un panel de protagonistes haut en couleurs. L'intrigue est,
quant à elle, bien menée : on suit Nils à travers les rues de Paris
entre filature, course-poursuite et interrogatoires dans des lieux
parfois peu hospitaliers. Un récit sans temps morts et bourré d'actions.
Les pages défilent rapidement, si bien qu'on se retrouve à la fin de
l'ouvrage sans s'en rendre compte. L'humour du commissaire aidant
énormément : il donne de la légèreté à une intrigue plutôt sombre. En
effet, l'auteur attire notre attention sur la « traite des blanches »,
un sujet plutôt sensible mais néanmoins réaliste.
C'est avec plaisir que j'ai parcouru cette nouvelle affaire. La fille qui en savait trop est un bon thriller à ne pas manquer.
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