mercredi 11 mars 2015

La critique de Loley...

... pour son blog, le shoot de Loley


En voilà une lecture bien sympa et "agréable", il y a du sang qui coule ok mais c'est ce que j'appellerais un polar soft. 
C'est tout à fait le genre de livre tranquille dans lequel on a envie de se laisser couler le soir en rentrant du travail, on y rentre comme dans du beurre et on se laisse faire.

L'auteur glisse une touche humoristique dans les répliques des personnages, je pense avoir gardé le sourire aux lèvres pendant une grosse partie du roman.
J'ai parfaitement retrouvé le style du premier livre sorti "Le jeu de l'assassin" d'ailleurs.

Le sujet reste pourtant sérieux, on baigne dans le milieu policier avec le commissaire Nils Kuhn et son équipe peu commune, un rat de bibliothèque, une petite nana sympa qui se dévoile et mon personnage préféré Jérémy l'armoire à glace au QI limité. 
Alors lui il me fait rêver je me suis même mise à parler verlan de façon spontanée, imaginez la tête de ma moitié, désormais vous pouvez m'appeler Loley la racaille.
Bref j'ai beaucoup apprécié l'histoire et la fin, y a de l'action et ça me plait quand ça bouge.
D'ailleurs une main de femme est retrouvée dans l'enclos des porcs du jardin des plantes à Paris, les pistes sont difficiles à suivre car les indices quasi inexistants, du moins au début. 
Les restes du corps sont-ils dans le bidou de nos chers porcins? Imaginez la tête de la légiste si c'est le cas, que du bonheur.

On y trouve des détails et des descriptions dégueu mais le ton léger et marrant vient adoucir tout ça.
Avec Nils Kuhn ou Nils Barrellon au choix, on se sent comme un cochon dans l'eau enfin un poisson, vous avez compris.
Un détail que j'ai beaucoup apprécié, il est sûrement sans importance mais moi je l'ai vu c'est l'accent sur les "c" des noms de famille originaire des pays de l'Est. 
Il y a eu de la recherche c'est à noter, d'ailleurs je demanderai à l'auteur comment il a fait car je bosse sur un mariage avec un nom possédant une telle caractéristique.

Concernant l'histoire je n'en dirais pas plus, avec le titre vous avez compris qu'il y a une jeune femme qui a trop parlé, ce que je peux dire c'est que l'intrigue est bien montée, que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre et que derrière tout ça l'auteur dénonce les maltraitances faîtes aux femmes.
J'attends le troisième alors au boulot M'sieur l'auteur et pour vous mes  chers lecteurs il sort en librairie aujourd'hui alors go go go.

dimanche 8 mars 2015

Premier retour : la chronique de Guillaume...

...pour son blog : Tribulations d'une vie.



Le petit chanceux que je suis, faisant parti des privilégiés à recevoir ce nouveau roman de Nils Barrellon, a décidé de ne pas du tout le faire séjourner dans sa PAL. Aussitôt reçu, aussitôt lu. J'avais tellement bien aimé "Le Jeu de l'Assassin" que j'avais hâte de retrouver le commissaire Kuhn, son équipe et les petits nouveaux.

Le moins que l'on puisse dire est que ces retrouvailles ne se font pas dans la délicatesse, autour d'une bière fraiche. Nouveau roman, donc nouvelle affaire. Mais cette fois pas de thriller angoissant mais plutôt une très bonne enquête policière, un polar au rythme toutefois soutenu. On y reviendra.

Le zoo du Jardin des Plantes, l'enclos des cochons, un main de femme tranchée retrouvée dans la boue. Qui? Pourquoi? Comment? La base est donnée, l'enquête peut commencer. Plus bourru que jamais, le commissaire Kuhn, toujours accompagné de son équipe, se penche rapidement sur l'affaire qui va leur donner du fil à retordre. Première étape, pas des moindre: identifier le cadavre.

De là, et à l'instar de l'avancée de l'enquête, tout s'enchaîne assez rapidement dans le roman. Retour comme promis sur le sujet: rythme de l'histoire. J'entends déjà d'ici "Oui le polar c'est sympa, mais bon le rythme Navarro c'est quand même pas super entrainant !! " (Oui oui, je sais que vous avez pensé ça !!). Nils Barrellon fait parti de cette nouvelle génération d'auteur qui casse les codes du polar (tout comme Olivier Norek, pour citer un exemple). Dépoussiéré, le polar des années 2010 est un assemblage d'actions, s'enchaînant les unes après les autres, toujours avec une logique intéressante. L'ennui? Pas ici madame. Ici on a le souffle coupé par les rebondissements !! Et, mine de rien, sans s'en apercevoir, on a lu presque 300 pages.

Sujet délicat choisi par l'auteur comme toile de fond à son enquête "la traite des blanches" où le trafic des jeunes filles depuis l'étranger, vouées à la prostitution. Épineux comme sujet et je dois avouer que certains passages sont assez difficiles à passer. Une boule se forme à plusieurs reprises dans la gorge, une triste réalité malheureusement trop peu connue. Une sensibilisation de la part de l'auteur qui mérite d'être soulignée malgré la dureté du constat.

Heureusement que nous sommes entourés d'une équipe de personnages sympathiques tout au long de cette lecture, qui ne manque jamais une occasion de nous faire rire. Coup de coeur pour Jérémy, j'ai aimé détesté son personnage à plusieurs reprises. Une bouffée rafraichissante de plus agréable.

Lu en à peine 48h, "la fille qui en savait trop" a fait mouche avec moi. Abordable et prenant, Nils Barrellon prouve une nouvelle fois, et dans un tout autre registre, qu'il sait capter l'attention du lectorat grâce à un roman travaillé qui offre un très bon moment de détente livresque. 

Merci Guillaume ;-)

La fille qui en savait trop. City Editions. Sortie Nationale le 11 mars 2015