Pour le site polarsactuels.com
mardi 31 mars 2015
Une micro critique qui fait giga plaisir ;-)
dimanche 29 mars 2015
Dans la sélection de Guillaume...
pour son blog Tribulations d'une vie - Sélection du premier trimestre 2015
mardi 24 mars 2015
Gagnez 3 exemplaires dédicacés de Le Jeu de l'Assassin
A l'occasion de la sortie de La fille qui en savait trop, le blog Passion Thrillers organise un concours pour gagner 3 exemplaires dédicacés de Le Jeu de l'Assassin... Impeccable pour découvrir l'univers du commissaire Kuhn...
Pour participer ?
Suivez le lien !
Vous avez jusqu'au 12 avril ! Bonne chance.
lundi 23 mars 2015
Une critique de Nanou...
pour son blog Les livres et moi
L'histoire:
Nils Kuhn espère pouvoir profiter encore de ses vacances, malgré un
léger ennui "d'inaction". Parfois le destin agit pour nous, c'est sans
doute pour cela qu'un appel téléphonique du 36 le mène tout droit sur
une scène de crime en plein Paris, au milieu des cochons du Jardin des
Plantes où une main a été retrouvée par des visiteurs ! A qui
appartient-elle ?
S'engage alors une enquête menant la fine équipe de Kuhn dans les
quartiers "glauques" de Paris, à la recherche de la clef de tout ce
mystère !
Mon avis:
C'est définitif, je suis complètement sous le charme de l'inspecteur, de son humour grinçant et efficace et de ses méthodes.
Un infime petit bémol, l'entame du livre un peu "longue", même si la
suite de l'histoire la justifie (je ne peux que rester énigmatique pour
ne pas vous gâcher les surprises que réserve le roman !)
L'atout des romans de Nils Kuhn : son équipe. Chaque personnage, son
caractère, son vocabulaire parfois (oui oui je fais allusion à Jérémy
Lefort) et sa spécialisation.
Ce que j'aime aussi particulièrement : la précision concernant certains
détails de l'enquête, j'avais déjà apprécié dans le précédent roman,
celle-ci nous donne l'impression de plonger réellement dans une enquête
de police et non dans un épisode des experts où le reflet dans une paire
de lunettes sur une photo de téléphone portable permet de reconnaître
le coupable sans doute possible !
Le thème abordé et dénoncé m'a évidemment touchée: la traite des
blanches, car en effet, beaucoup de prostituées parisiennes sont en fait
des étudiantes étrangères "naïves et vulnérables" qui ont cru les
mauvaises personnes au mauvais moment. Attention, le roman ne verse pas
dans la démagogie, il dénonce simplement ce qu'il est parfois facile
d'ignorer !
Bref, du réalisme, des personnages bien campés, l'humour mordant et
dernier ingrédient: le suspense !
Nils Barrellon n'a rien à envier aux autres auteurs de thrillers, il a ce petit quelque chose qui rendent ses romans incontournables à mes yeux !
Nils Barrellon n'a rien à envier aux autres auteurs de thrillers, il a ce petit quelque chose qui rendent ses romans incontournables à mes yeux !
Conclusion, j'attends avec impatience les prochaines enquêtes de l'inspecteur !!
mardi 17 mars 2015
Salon du livre policier de Lens

Le jury, sous la présidence de Danielle Thierry, s'est réuni ce week-end pour désigner le lauréat. Étaient nominés : moi donc, Ian Manook pour son Yeruldelgger, Frank Parisot pour Play et Emmanuel Grand pour Terminus Belz.

- Play ne peut pas gagner car il a un titre anglais. Or, ce prix

- Terminus Belz ne peut pas gagner car il a un titre breton (voir ci-dessus). Et puis, j'adore la Bretagne, je passe toutes mes vacances d'été dans le Morbihan mais, soyons sérieux, un roman policier en Bretagne... Un roman sur la pêche à pied OK, un roman sur le granit rose OK, un roman sur les ravages du Chouchen sur les farfadets de Paimpol OK, un roman sur les portails écotaxe OK. Mais un roman policier... Voyons...
- Yeruldelgger ne peut pas gagner car... il a trop gagné. En 2014, il a empoché le


Par conséquent, et le jury a du penser ainsi à n'en pas douter, le seul roman français, avec un vrai flic qui évolue à Paris, capitale de la France rappelons-le, et qui n'a encore jamais rien gagné (même pas le droit d'être connu) est... Le jeu de l'assassin, de Nils Barrellon...
Pfiou, j'ai vraiment hâte d'être ce week-end. Pas vous ?
Salon du livre policier de Lens.
21 et 22 mars 2015 de 10h à 18h.
Salle BERTINCHAMPS
Toutes les infos --> ici
samedi 14 mars 2015
Une critique de Sandra...
pour son blog Passion Thriller
Les livres de Nils Barrellon ne se lisent pas, ils sont comme une excellente friandise que l'on dévore et qui vous laisse en bouche un petit goût de "reviens-y" fort agréable ! Suspens et humour sont toujours au rendez-vous (comme dans "Le jeu de l'assassin" qui vient de paraître en poche chez City, et que je conseille fortement aussi).
Ayant lu "Le jeu de l'assassin", je n'ai pas eu le premier effet kiss cool cette fois-ci, celui de la surprise du style, mais le deuxième effet kiss cool a bien fonctionné par contre, le plaisir de retrouver l'écriture un peu fantasque de Nils et ses personnages on ne peut plus hétéroclites !
Un livre original...
Point de nains de jardin dans ce livre (private joke avec l'auteur...) mais une main dans le jardin... des plantes ! Au milieu des cochons, avec le reste du corps... dans l'estomac des cochons ! Original comme entrée en matière non ?!
"- En fait, c'est dans la ménagerie du Jardin des plantes, tu vois ?
-Ben, oui, je vois ! Tu es casse-pieds avec tes mystères ! Qu'est-ce qu'il y a ? Un ornithorynque a froidement assassiné un porc-épic qui l'avait insulté ? "
De cette main part une enquête sur la prostitution des filles de l'est (vous l'aurez donc compris, le porc-épic n'aura aucun soucis avec la police !). Un enquête sur la disparition de gamines qui ont comme unique droit celui de se taire et d'obéir, des gamines dont le seul tort est d'être nées quelque part...
Avec un ton badin, Nils Barrellon traite donc d'un sujet délicat et difficile, celui que l'on peut appeler "la traite des blanches", et il construit une enquête crédible et aboutie !
Des personnages attachants...
Les personnages sont toujours aussi bien travaillés ! Le commissaire Nils Khun gère son équipe avec une main de fer dans un gant de velours, et surtout un humour corrosif. Les membres de cette équipe sont tous différents les uns des autres: on y trouve le geek, le pur flic de banlieue qui parle en verlan, la jeune beurette stagiaire et un peu casse coups. On s'attache à chacun d'entre eux et c'est un véritable plaisir de les voir évoluer.
Un style addictif...
Si vous ne connaissez pas cet auteur je vous invite à le découvrir rapidement car il a un talent réel et totalement atypique, une façon hors norme de construire une intrigue en mêlant humour, jeu de mots et véritable polar !
Ouvrir ce livre est la garantie de passer un très bon moment de lecture ! Je vais cependant vous donner un petit conseil si vous êtes en couple et que vous aimez lire le soir dans votre lit (pendant que votre conjoint ronfle à côté de vous): pensez à faire chambre à part le temps de ce livre ! Cela vous évitera de réveiller l'être aimé et de l'entendre souffler à cause de vos ricanements intempestifs ! (Situation vécue, je n'invente rien..).
Un livre à lire !!!
Un polar donc comme je les aime, avec une véritable enquête remplie de suspens et de l'humour à chaque page ! A lire sans modération !
vendredi 13 mars 2015
Une critique mitigée...
...sur le blog AddictBooks
Nils Barrellon, fidèle à lui-même, s'initie une nouvelle fois dans l'écriture d'un extraordinaire polar, à la lisière du thriller.
A l'intérieur d'un zoo, une main de femme est découverte dans l'enclos des cochons. C'est à partir de ce moment que l'inspecteur Kuhn, résidant au 36 quai des Orfèvres, entre en scène pour dénouer cette affaire bien surprenante. Au fil des pages, on peut découvrir un gros réseau de traficants de femmes, venants des pays de l'Est, emmenées en France pour servir de prostituées. Une course contre la montre est lancée, pour stopper ce trafic au plus vite, qui risquerait de coûter la vie à bien plus d'une femme inoccente.
A travers une histoire fictive, l'auteur nous incite à y voir une réalité concrète. En effet, ces genres de procédés - trafic de femmes, prostituées sous la commande d'hommes haut placés... - sont fréquemment visibles dans des pays tels que l'Espagne, très touchés par ces proxénètes, ou même en France, où l'on peut croiser en bord de route de jeunes femmes attendant un client. Nils Barrellon appuie gravement sur la jeunesse de ses personnages - ayant une vingtaine d'années, voire même, plus choquant, une jeune fille de dix-sept années à peine -, ainsi que sur le traumatisme nettement perceptible que ces situations leur inflige. Des jeunes filles en état végétatif, privées de leurs droits et de leur liberté, condamnées à se droguer pour échapper à la triste réalité de la condition qui s'offre à elles.
La fille qui en savait trop déjà parfaitement rattaché à la réalité par le thème abordé, est également situé dans un espace socio-spatialement bien définit, qui se raccroche idéalement à la réalité - des noms de rues précises, qui existent réellement, des descriptifs détaillés, un langage populaire pour Jérémy... Le lecteur est en symbiose avec l'écriture de l'auteur, plongé complètement dans l'intrigue racontée.
On suit ainsi avec enthousiasme les avancées de l'enquête mené par le commissaire Kuhn. On se retrouve dans la peau d'un policier, balloté dans des endroits sombres, où nul n'aurait idée d'aller - dans les antichambres des sex shops, dans des bâtiments à la façade peu accueillante -, avec la boule au ventre, mais toujours l'envie d'en savoir davantage sur l'affaire. Malgré quelques scènes assez perturbantes - vous regarderez les cochons différemment après cette histoire -, le récit semble en retenu, gardant une certaine pudeur intime, et ne dévoile pas des scènes trop choquantes. Bien au contraire, l'auteur nous entraîne dans un rythme d'enquête soutenu, enchaînant les courses-poursuites, les filatures, les interrogations... pas une seconde de répit n'est donné au lecteur, qui doit avoir le coeur et les poumons bien accrochés, sous peine de ne pas pouvoir terminer sa lecture.
Comme je l'avais déjà souligné lors de ma lecture de Le Jeu de l'assassin du même auteur, Nils Barrellon maîtrise sa plume, usant tantôt d'un langage professionnel et soutenu, ou tantôt plus populaire et comique. Une panoplie de style littéraire qui s'emboîte avec facilité dans ce récit parfaitement mené.
Bien que le style d'écriture de l'auteur soit parfaitement marqué, le thème peut paraître lui aussi redondant. En effet, dans son roman précédent, que j'ai cité plus avant, des prostituées étaient également au coeur de l'intrigue. J'aurais préféré découvrir un protagoniste sur une toute autre enquête, plus éloigné de ce secteur-là... dommage !
Si vous décidez de commencer à lire ce roman, ne le laissez pas tomber une seule seconde : le temps est compté, la vie d'une jeune fille, maltraitée, traumatisée et soumise à un proxénète terrifiant est entre vos mains. Ne vous laissez pas impressionner par l'obscurité ambiante du récit, et plongez tête baissée dans les méandres de l'enquête en cours.
A l'intérieur d'un zoo, une main de femme est découverte dans l'enclos des cochons. C'est à partir de ce moment que l'inspecteur Kuhn, résidant au 36 quai des Orfèvres, entre en scène pour dénouer cette affaire bien surprenante. Au fil des pages, on peut découvrir un gros réseau de traficants de femmes, venants des pays de l'Est, emmenées en France pour servir de prostituées. Une course contre la montre est lancée, pour stopper ce trafic au plus vite, qui risquerait de coûter la vie à bien plus d'une femme inoccente.
A travers une histoire fictive, l'auteur nous incite à y voir une réalité concrète. En effet, ces genres de procédés - trafic de femmes, prostituées sous la commande d'hommes haut placés... - sont fréquemment visibles dans des pays tels que l'Espagne, très touchés par ces proxénètes, ou même en France, où l'on peut croiser en bord de route de jeunes femmes attendant un client. Nils Barrellon appuie gravement sur la jeunesse de ses personnages - ayant une vingtaine d'années, voire même, plus choquant, une jeune fille de dix-sept années à peine -, ainsi que sur le traumatisme nettement perceptible que ces situations leur inflige. Des jeunes filles en état végétatif, privées de leurs droits et de leur liberté, condamnées à se droguer pour échapper à la triste réalité de la condition qui s'offre à elles.
La fille qui en savait trop déjà parfaitement rattaché à la réalité par le thème abordé, est également situé dans un espace socio-spatialement bien définit, qui se raccroche idéalement à la réalité - des noms de rues précises, qui existent réellement, des descriptifs détaillés, un langage populaire pour Jérémy... Le lecteur est en symbiose avec l'écriture de l'auteur, plongé complètement dans l'intrigue racontée.
On suit ainsi avec enthousiasme les avancées de l'enquête mené par le commissaire Kuhn. On se retrouve dans la peau d'un policier, balloté dans des endroits sombres, où nul n'aurait idée d'aller - dans les antichambres des sex shops, dans des bâtiments à la façade peu accueillante -, avec la boule au ventre, mais toujours l'envie d'en savoir davantage sur l'affaire. Malgré quelques scènes assez perturbantes - vous regarderez les cochons différemment après cette histoire -, le récit semble en retenu, gardant une certaine pudeur intime, et ne dévoile pas des scènes trop choquantes. Bien au contraire, l'auteur nous entraîne dans un rythme d'enquête soutenu, enchaînant les courses-poursuites, les filatures, les interrogations... pas une seconde de répit n'est donné au lecteur, qui doit avoir le coeur et les poumons bien accrochés, sous peine de ne pas pouvoir terminer sa lecture.
Comme je l'avais déjà souligné lors de ma lecture de Le Jeu de l'assassin du même auteur, Nils Barrellon maîtrise sa plume, usant tantôt d'un langage professionnel et soutenu, ou tantôt plus populaire et comique. Une panoplie de style littéraire qui s'emboîte avec facilité dans ce récit parfaitement mené.
Bien que le style d'écriture de l'auteur soit parfaitement marqué, le thème peut paraître lui aussi redondant. En effet, dans son roman précédent, que j'ai cité plus avant, des prostituées étaient également au coeur de l'intrigue. J'aurais préféré découvrir un protagoniste sur une toute autre enquête, plus éloigné de ce secteur-là... dommage !
Si vous décidez de commencer à lire ce roman, ne le laissez pas tomber une seule seconde : le temps est compté, la vie d'une jeune fille, maltraitée, traumatisée et soumise à un proxénète terrifiant est entre vos mains. Ne vous laissez pas impressionner par l'obscurité ambiante du récit, et plongez tête baissée dans les méandres de l'enquête en cours.
Droit de réponse : Pas de panique, la prochaine enquête du commissaire Kuhn délaissera les prostituées... C'est promis !
mercredi 11 mars 2015
La critique de Loley...
... pour son blog, le shoot de Loley
En voilà une lecture bien sympa et "agréable", il y a du sang qui coule ok mais c'est ce que j'appellerais un polar soft.
C'est tout à fait le genre de livre tranquille dans lequel on a envie de se laisser couler le soir en rentrant du travail, on y rentre comme dans du beurre et on se laisse faire.
L'auteur glisse une touche humoristique dans les répliques des personnages, je pense avoir gardé le sourire aux lèvres pendant une grosse partie du roman.
J'ai parfaitement retrouvé le style du premier livre sorti "Le jeu de l'assassin" d'ailleurs.
Le sujet reste pourtant sérieux, on baigne dans le milieu policier avec le commissaire Nils Kuhn et son équipe peu commune, un rat de bibliothèque, une petite nana sympa qui se dévoile et mon personnage préféré Jérémy l'armoire à glace au QI limité.
Alors lui il me fait rêver je me suis même mise à parler verlan de façon spontanée, imaginez la tête de ma moitié, désormais vous pouvez m'appeler Loley la racaille.
Bref j'ai beaucoup apprécié l'histoire et la fin, y a de l'action et ça me plait quand ça bouge.
D'ailleurs une main de femme est retrouvée dans l'enclos des porcs du jardin des plantes à Paris, les pistes sont difficiles à suivre car les indices quasi inexistants, du moins au début.
Les restes du corps sont-ils dans le bidou de nos chers porcins? Imaginez la tête de la légiste si c'est le cas, que du bonheur.
On y trouve des détails et des descriptions dégueu mais le ton léger et marrant vient adoucir tout ça.
Avec Nils Kuhn ou Nils Barrellon au choix, on se sent comme un cochon dans l'eau enfin un poisson, vous avez compris.
Un détail que j'ai beaucoup apprécié, il est sûrement sans importance mais moi je l'ai vu c'est l'accent sur les "c" des noms de famille originaire des pays de l'Est.
Il y a eu de la recherche c'est à noter, d'ailleurs je demanderai à l'auteur comment il a fait car je bosse sur un mariage avec un nom possédant une telle caractéristique.
Concernant l'histoire je n'en dirais pas plus, avec le titre vous avez compris qu'il y a une jeune femme qui a trop parlé, ce que je peux dire c'est que l'intrigue est bien montée, que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre et que derrière tout ça l'auteur dénonce les maltraitances faîtes aux femmes.
J'attends le troisième alors au boulot M'sieur l'auteur et pour vous mes chers lecteurs il sort en librairie aujourd'hui alors go go go.
dimanche 8 mars 2015
Premier retour : la chronique de Guillaume...
...pour son blog : Tribulations d'une vie.
Le
petit chanceux que je suis, faisant parti des privilégiés à recevoir ce
nouveau roman de Nils Barrellon, a décidé de ne pas du tout le faire
séjourner dans sa PAL. Aussitôt reçu, aussitôt lu. J'avais tellement
bien aimé "Le Jeu de l'Assassin" que j'avais hâte de retrouver le commissaire Kuhn, son équipe et les petits nouveaux.
Le
moins que l'on puisse dire est que ces retrouvailles ne se font pas
dans la délicatesse, autour d'une bière fraiche. Nouveau roman, donc
nouvelle affaire. Mais cette fois pas de thriller angoissant mais plutôt
une très bonne enquête policière, un polar au rythme toutefois soutenu.
On y reviendra.
Le zoo du Jardin des Plantes, l'enclos des
cochons, un main de femme tranchée retrouvée dans la boue. Qui?
Pourquoi? Comment? La base est donnée, l'enquête peut commencer. Plus
bourru que jamais, le commissaire Kuhn, toujours accompagné de son
équipe, se penche rapidement sur l'affaire qui va leur donner du fil à
retordre. Première étape, pas des moindre: identifier le cadavre.
De
là, et à l'instar de l'avancée de l'enquête, tout s'enchaîne assez
rapidement dans le roman. Retour comme promis sur le sujet: rythme de
l'histoire. J'entends déjà d'ici "Oui le polar c'est sympa, mais bon le
rythme Navarro c'est quand même pas super entrainant !! " (Oui oui, je
sais que vous avez pensé ça !!). Nils Barrellon fait parti de cette
nouvelle génération d'auteur qui casse les codes du polar (tout comme
Olivier Norek, pour citer un exemple). Dépoussiéré, le polar des années
2010 est un assemblage d'actions, s'enchaînant les unes après les
autres, toujours avec une logique intéressante. L'ennui? Pas ici madame.
Ici on a le souffle coupé par les rebondissements !! Et, mine de rien,
sans s'en apercevoir, on a lu presque 300 pages.
Sujet délicat
choisi par l'auteur comme toile de fond à son enquête "la traite des
blanches" où le trafic des jeunes filles depuis l'étranger, vouées à la
prostitution. Épineux comme sujet et je dois avouer que certains
passages sont assez difficiles à passer. Une boule se forme à plusieurs
reprises dans la gorge, une triste réalité malheureusement trop peu
connue. Une sensibilisation de la part de l'auteur qui mérite d'être
soulignée malgré la dureté du constat.
Heureusement que nous
sommes entourés d'une équipe de personnages sympathiques tout au long de
cette lecture, qui ne manque jamais une occasion de nous faire rire.
Coup de coeur pour Jérémy, j'ai aimé détesté son personnage à plusieurs
reprises. Une bouffée rafraichissante de plus agréable.
Lu en à
peine 48h, "la fille qui en savait trop" a fait mouche avec moi.
Abordable et prenant, Nils Barrellon prouve une nouvelle fois, et dans
un tout autre registre, qu'il sait capter l'attention du lectorat grâce à
un roman travaillé qui offre un très bon moment de détente livresque.
Merci Guillaume ;-)
La fille qui en savait trop. City Editions. Sortie Nationale le 11 mars 2015
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