mardi 17 mars 2015

Salon du livre policier de Lens

C'est ce week-end, les 21 et 22 mars, pour l'arrivée du printemps... J'y serai les deux jours car je suis en lice pour le prix Polarlens qui récompense les nouveaux talents de l'année. 
Le jury, sous la présidence de Danielle Thierry, s'est réuni ce week-end pour désigner le lauréat. Étaient nominés : moi donc, Ian Manook pour son Yeruldelgger, Frank Parisot pour Play et Emmanuel Grand pour Terminus Belz.
Le nom du lauréat  sera révélé lors de l'inauguration du salon mais mon petit doigt me dit que j'ai gagné. En fait, c'est mathématique. Laissez-moi vous expliquer pourquoi.

- Play ne peut pas gagner car il a un titre anglais. Or, ce prix
récompense un roman français. Eh oui, désolé Frank, mais te récompenser reviendrait à ouvrir la porte aux romans bulgares, guinéens, croates ou suédois. Mongol pendant qu'on y est ! Non pas qu'ils sont mauvais mais c'est impossible, la France n'a pas vocation à accueillir toute la littérature du monde (M.Rocard) j'espère que tu le comprends. 

- Terminus Belz ne peut pas gagner car il a un titre breton (voir ci-dessus). Et puis, j'adore la Bretagne, je passe toutes mes vacances d'été dans le Morbihan mais, soyons sérieux, un roman policier en Bretagne... Un roman sur la pêche à pied OK, un roman sur le granit rose OK, un roman sur les ravages du Chouchen sur les farfadets de Paimpol OK, un roman sur les portails écotaxe OK. Mais un roman policier... Voyons...

- Yeruldelgger ne peut pas gagner car... il a trop gagné. En 2014, il a empoché le
prix SNCF du polar, le grand prix des lectrices de Elle, le prix littéraire de l'archipel de Saint-Pierre et Miquelon, le prix Quai du polar, le prix historique du salon de Montmorillon. Whaou ! Et les autres alors ? Non, non, non, je ne peux pas croire qu'en 2015, l'ogre Yeruldelgger va poursuivre sa route et empocher le prix polar Lens, le prix de la biscotte molle des éditeurs craponnois, le prix du meilleur roman policier avec des flics bizarres dedans qui mangent du yaourt et dorment dans des yourtes de Douardenez, le prix de la meilleure andouillette AAAAA de Troyes et le prix des libraires éméchés de Chablis. Non.

Par conséquent, et le jury a du penser ainsi à n'en pas douter, le seul roman français, avec un vrai flic qui évolue à Paris, capitale de la France rappelons-le, et qui n'a encore jamais rien gagné (même pas le droit d'être connu) est... Le jeu de l'assassin, de Nils Barrellon...
Pfiou, j'ai vraiment hâte d'être ce week-end. Pas vous ?





Salon du livre policier de Lens. 
21 et 22 mars 2015 de 10h à 18h. 
Salle BERTINCHAMPS

Toutes les infos --> ici

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire