samedi 22 mai 2021

Un coup de coeur pour le Vol AF 747 de Litote...

 ...pour son blog L'atelier de Litote


Un polar que j’ai dévoré avec voracité, tout d’abord parce qu’il est court et se lit vite mais surtout parce qu’il m’a rappelé les enquêtes de ces grands détectives comme Hercule Poirot.  

Nous assistons au dernier jour de travail du commandant Pierre Choulot qui quitte avec regret la Brigade de recherche et d’investigation financière de Paris. Pour fêter son départ à la retraire toute l’équipe lui offre un voyage au Japon pour lui et sa femme Akiko, originaire du pays du soleil levant. Le voyage se transforme en cauchemar lorsque le commandant de bord ne répond plus à l’intérieur du cockpit désespérément fermé. Les sens de l’enquêteur Choulot se réveillent et il va mener son enquête en catimini pour comprendre s’il s’agit d’un suicide ou d’un meurtre. Un postulat de départ qui rendrait n’importe qui fébrile avec 500 passagers à bord, sans compter les membres d’équipages. 

Je me suis régalé à suivre le raisonnement du commandant Pierre Choulot qui va pouvoir compter sur quelques personnes sûres et en tout premier lieu sa femme qui lui sera d’un soutien sans faille. 

Le lecteur suit la progression de l’enquête et découvre les indices en même temps que notre héros. On peut ainsi extrapoler et tirer des plans sur la comète mais pour ma part aucun n’a abouti et j’ai dû me ranger à la déduction implacable de Choulot.  

Un roman policier construit à l’ancienne qui reprend point par point toutes nos interrogations et y répond haut la main. La scène finale n’est pas sans rappeler la scène du crime de l’Orient Express ou Poirot réunit tous les suspects dans un wagon pour dévoiler le coupable. La lecture de la révélation finale est superbe d’intelligence et la confrontation redoutable.

mardi 18 mai 2021

Une chronique du vol AF747 de LA...

 ...pour Rayon du Polar


Que diable allait-il faire dans cet avion ?

Il n’avait pas vraiment choisi. C’était son cadeau de départ à la retraite. Un voyage dans le pays dont était originaire son épouse

Il ne songeait pas à ce qui est arrivé.

Et que diable est-il advenu ?

Le commandant de bord a été assassiné alors qu’il était seul aux commandes de l’avion et que le cockpit verrouillé était verrouillé de l’intérieur !

Assassiné ! Mais comment est-ce possible ? Ne s’agirait-il pas d’un suicide ? Car comment le meurtrier aurait-il réussi à quitter ce lieu, qui n’offre aucune autre issue que la porte blindée où quelques instants avant la découverte du corps des membres de l’équipage tentaient vainement de forcer la porte à l’aide d’un pied de biche ?

Mais que diable allait-il faire dans cet avion ?

Mais le temps presse et Pierre Choulot, de la Brigade financière de la PJ parisienne, ne songe qu’au temps qui presse ! Celui durant lequel le pilote automatique continuera à guider le vol AF 747 et celui durant lequel il aura tout loisir de découvrir la vérité.

Mais que chacun se rassure ! Que les phobiques de l’aérospatiale s’apaisent. Des pilotes, il y en a trois dans cet avion, et même si le deuxième est victime d’étrange malaise, le troisième mènera à terme le vol. Quant aux aficionados des Meurtres En Chambre Close (MECC) qu’ils se tranquillisent. Nils Barrelon révèle magistralement de défi du genre et captive l’amateur de MEUF (Meurtre En Univers Fermé).

Chacun l’aura compris, ici, point de flic borderline, désabusé, cynique ou éthylique ; ici, point de sordide, de fangeux ou de poisseux ; ici, point de tissu social déchiqueté, meurtri ou explosé. Ici, rien qu’un plaisir nostalgique ressuscité avec la rigueur d’antan et le talent vivant.