mardi 18 mai 2021

Une chronique du vol AF747 de LA...

 ...pour Rayon du Polar


Que diable allait-il faire dans cet avion ?

Il n’avait pas vraiment choisi. C’était son cadeau de départ à la retraite. Un voyage dans le pays dont était originaire son épouse

Il ne songeait pas à ce qui est arrivé.

Et que diable est-il advenu ?

Le commandant de bord a été assassiné alors qu’il était seul aux commandes de l’avion et que le cockpit verrouillé était verrouillé de l’intérieur !

Assassiné ! Mais comment est-ce possible ? Ne s’agirait-il pas d’un suicide ? Car comment le meurtrier aurait-il réussi à quitter ce lieu, qui n’offre aucune autre issue que la porte blindée où quelques instants avant la découverte du corps des membres de l’équipage tentaient vainement de forcer la porte à l’aide d’un pied de biche ?

Mais que diable allait-il faire dans cet avion ?

Mais le temps presse et Pierre Choulot, de la Brigade financière de la PJ parisienne, ne songe qu’au temps qui presse ! Celui durant lequel le pilote automatique continuera à guider le vol AF 747 et celui durant lequel il aura tout loisir de découvrir la vérité.

Mais que chacun se rassure ! Que les phobiques de l’aérospatiale s’apaisent. Des pilotes, il y en a trois dans cet avion, et même si le deuxième est victime d’étrange malaise, le troisième mènera à terme le vol. Quant aux aficionados des Meurtres En Chambre Close (MECC) qu’ils se tranquillisent. Nils Barrelon révèle magistralement de défi du genre et captive l’amateur de MEUF (Meurtre En Univers Fermé).

Chacun l’aura compris, ici, point de flic borderline, désabusé, cynique ou éthylique ; ici, point de sordide, de fangeux ou de poisseux ; ici, point de tissu social déchiqueté, meurtri ou explosé. Ici, rien qu’un plaisir nostalgique ressuscité avec la rigueur d’antan et le talent vivant.

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