vendredi 14 février 2014

Une fine analyse...



La couverture (plutôt réussie) de Le jeu de l’assassin ainsi que le résumé au dos du livre laissent présager un pur thriller. Un tueur en série, un flic qui le traque, bref, une formule classique que l’on aime.

Pourtant, réduire ce texte à cela serait passer à côté de ce qui est à mes yeux l’intérêt principal du récit (exact ! et d'ailleurs, perso, je n’aurais pas appelé ça thriller mais plutôt policier ;-))

Je m’explique, Nils Barrellon choisit d’emprunter aussi bien au thriller qu’au polar. L’atmosphère du 36 est très bien retranscrite. Les connaissances de l'écrivain en matière de procédure et sa maîtrise de l’ « argot » utilisé dans la police démontrent que l’auteur s’est beaucoup documenté (c'est du travail Monsieur !)

Le ton qui est donné à l’ensemble de l’œuvre confère un côté savoureux à l’intrigue.
Le commissaire Nils Kuhn est plein d’humour et de cynisme. Certaines répliques de ce dernier, qui est aussi le narrateur de l’histoire (récit à la première personne), trahissent l’influence d’un Frédéric Dard par exemple (j'avoue).

« Le cul entre deux chaises » l’auteur réussit à nous captiver avec une plume très facile à lire (encore du travail, beaucoup de travail). Le livre comporte d’ailleurs énormément de dialogues qui aèrent le texte. Voici le type de roman que l’on dévore en un rien de temps et qui se révèle être un très agréable divertissement.(Et je n'ai pas d'autre ambition que celle-ci donc merci ;-))

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire