mercredi 13 août 2014

Les talons hauts rapprochent les filles du ciel de Olivier Gay


Dernier polar de ma mini PAL (quand je vois les photos que postent certains readers, je me dis que je suis vraiment un petit joueur… Mais bon, c’est difficile d’écrire et de lire en même temps ;-)) achetée à Saint Maur en Poche : Les talons hauts rapprochent les filles du ciel d'Olivier Gay. 

Fitz –John Fitzgerald Dumont- est un petit dealer sans envergure qui fourgue de la coke à la jeunesse dorée parisienne. Il ne consomme pas mais deale uniquement pour gagner de quoi évoluer dans ce monde de la nuit si particulier où les cocktails coulent à flot, où on danse jusqu’à s’abrutir sur des musiques binaires, où la recherche de la partenaire sexuelle du soir est le but ultime. Fitz est comme un poisson dans l’eau au milieu de cette faune noctambule. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si Jessica, son ex devenue commissaire, ne le contactait pas un matin pour le mettre sur les traces d’un curieux tueur en série qui découpe des clubbeuses au scalpel. Fitz se lance avec ses petits moyens sur les traces de ce mystérieux aristocrate, vu en compagnie des quatre dernières victimes, peu avant leur mort.

Les talons… est un excellent divertissement (prix du premier roman de Beaune soit dit en passant). Son intrigue est mince, ténue, voir inexistante mais ce n’est pas grave. Le charme de ce roman tient dans son personnage principal. Fitz le branleur ne manque pas d’autodérision (cf l’excellente scène de bagarre contre Phil Turney) et manie l’autocritique pour notre plus grand bonheur. Il est drôle et c’est ce qui le rend si attachant. On suit avec amusement cet inspecteur de la trempe de Johnny English (même si, contrairement à l’espion britannique de pacotille, il ne se prend pas au sérieux) dans sa recherche du tueur. On rit de ses bévues, de ses atermoiements, de sa couardise. 

J’ai croisé Olivier Gay à Saint Maur en Poche, il est très sympa et possède des yeux bleus translucides… comme son héros (c’est d’ailleurs son arme de séduction massive). Et, quand on lit sur la petite bio au début de l’ouvrage que « sa maladresse et ses excursions dans les soirées parisiennes lui ont inspiré le personnage de Fitz », je me dis qu’il n’est pas impossible que les passages autobiographiques soient nombreux. A vérifier… Nous sommes tous les deux invités au salon Liège en Poche en avril prochain, je lui demanderai !

Pour l’anecdote, quand j’ai été vendre Le jeu de l’assassin auprès de Sophie, libraire du rayon polar de la FNAC Montparnasse, celle-ci me confia spontanément que je lui faisais penser à… Olivier Gay. Le côté humoristique m’expliqua-t-elle. Eh bien, moi je dis tant mieux ! L’humour sauvera le monde, j’en suis persuadé ! Les guerres sont le fait des gens qui se prennent trop au sérieux ! D’ailleurs ne dit-on pas faites l’humour, pas la guerre ? (Quoi ? C’est simpliste comme théorie ? Bah… Pas si sûr ! En tous les cas, je l’assume…)

Bref, un bon moment de lecture, frais, dynamique et marrant. 

3 commentaires:

  1. Rien que le titre me plaît (même si je me demande dans quelle mesure ces talons hauts qui rapprochent les filles du ciel ne les éloignent pas, en même temps, de... moi). En tout cas, maintenant que j'en sais plus sur ce livre, qui semble très sympa à lire, je pense que je n'hésiterais pas à me le procurer également...

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  2. Quoi quoi t'as plus rien à lire !!!!!!!!?????? looooll

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  3. Si si Loley... J'attaque l'univers elegant de Brian Green. Une histoire (incomplete) de la.theorie des super cordes... Mon coté prof de physique :-)

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