mercredi 8 avril 2015

Une critique de Sariah...

...pour son blog Sariahlit


Une main est retrouvée dans l’auge des cochons de la ménagerie du Jardin des Plantes, le reste du corps dévoré par les porcins. Une scène de crime plutôt étonnante à laquelle va se confronter l'équipe de Nils Kuhn. L'enquête va emmener le commissaire sur la piste d'un réseau de prostitution de filles de l'Est, des jeunes filles disparues mystérieusement de leur pays et qui se retrouvent à errer dans les rues sous le joug d'un proxénète qui n'hésite pas à éliminer ses filles si elles deviennent trop curieuses.
On retrouve l'enquêteur Kuhn et son humour particulier que l'on a pu découvrir dans Le jeu de l'assassin. Comme dans ce premier volet, les indices permettant d'avancer sont maigres. Et, c'est en tâtonnant à droite et à gauche, et avec beaucoup de chances, que Nils lève peu à peu le voile sur ce meurtre. Les personnages l'entourant dans cette enquête sont tous différents les uns des autres allant du geek à la petite nouvelle qui veut faire ses preuves en passant par l'exemple type du flic de banlieue qui parle verlan. Un panel de protagonistes haut en couleurs. L'intrigue est, quant à elle, bien menée : on suit Nils à travers les rues de Paris entre filature, course-poursuite et interrogatoires dans des lieux parfois peu hospitaliers. Un récit sans temps morts et bourré d'actions. Les pages défilent rapidement, si bien qu'on se retrouve à la fin de l'ouvrage sans s'en rendre compte. L'humour du commissaire aidant énormément : il donne de la légèreté à une intrigue plutôt sombre. En effet, l'auteur attire notre attention sur la « traite des blanches », un sujet plutôt sensible mais néanmoins réaliste.
C'est avec plaisir que j'ai parcouru cette nouvelle affaire. La fille qui en savait trop est un bon thriller à ne pas manquer.

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