jeudi 9 juin 2016

La chronique de Loley sur La position des Tireurs Couchés

...pour son blog Le shoot de Loley



La question que je me suis posée en commençant ma lecture c'est : Alors humour or not humour? Je lis et j'aime ce qu'écrit l'auteur depuis ses débuts, vous pourrez trouver mon avis sur son précédent roman ci-dessous.




Zlatan a le difficile métier de tireur de haute précision à la BRI, en gros il est payé pour dessouder, dézinguer ou encore tuer.
Lui vous dira que non, son boulot c'est tirer avec tout ce que ça implique comme préparation physique et mentale.
Rapidement ce dernier va recevoir des menaces de mort et il va falloir surveiller ses arrières car  de nombreuses personnes vont tomber raides mortes sur son chemin...

Le sujet en question, cette profession si discrète où il s'agit de faire preuve de maîtrise et de précision.
Des recherches ont été nécessaires pour explorer ce milieu méconnu et j'ai plus qu'apprécié d'apprendre ses tenants et aboutissants.
Il est toujours agréable de fouiller dans ce que l'on ne connait pas, j'en ressors avec l'impression de me cultiver ce qui n'est jamais inutile n'est ce pas.

J'ai eu la surprise de retrouver le commissaire Kuhn, personnage récurent des précédents écrits de Nils Barrellon.
Je l'ai trouvé particulièrement sage et sérieux et oui tout le monde vieillit.
Donc pour répondre à la question il n'y a pas une once d'humour, l'auteur a pris un virage à angle droit en nous servant un roman extrêmement dur et froid.
Entre les lignes ont filtré du sang et des larmes, quand on s'apprête à comprendre le climat n'est pas au beau fixe.

Intrigué c'est le cas, le lecteur ressent une vieille histoire de rancunes et de vengeance mais se demande ce qu'il a bien pu se passer dans la jeunesse du personnage principal.
De vagues allusions sur ses origines et sur la guerre de Sarajevo permettent un léger doute.

J'ai eu terriblement de mal à déglutir face à la sentence finale, une boule amère s'est formée dans ma gorge, il ne tient qu'à vous de découvrir pourquoi.
Je ne dirais qu'une chose de plus, Nils Barrellon m'a laissée sur le carreau, quelle évolution j'adore !!!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire