samedi 26 novembre 2016

La critique de Laulo...

...pour son blog Evadez-moi 


2012… Jacob est victime d’une tentative d’agression. Il se sent suivi, il a peur.
Alors il se souvient d’un secret que lui avait confié son père, Joseph, avant de mourir.
L’histoire d’une lettre que sa grand-mère aurait confiée à Heinrich et à n’ouvrir qu’en cas de danger.
Dans le même temps, à Berlin, un peigne est subtilisé au Musée d’Histoire et un gardien assassiné.
Jacob, inquiet et se sentant réellement en danger, décide de partir à la recherche d’Heinrich et de cette lettre mystérieuse. Sa quête le mènera à Paris.
C’est sans compter sur ses poursuivants qui ont pour mission de l’enlever. Pourquoi ? ça, il faudra que vous lisiez le roman pour le savoir.

Mon avis :

Nils Barrellon nous fait voyager dans l’espace : Berlin, Francfort, Paris. Mais il nous fait également voyager dans le temps.

En 1945, lors de la « libération » de Berlin par les russes et la vie d’Anna, difficile, impitoyable. Une vie de souffrance et de privations. Anna qui élèvera seule son fils Joseph.
Les années 60 et la mise en place du « mur » de Berlin qui laissera, à droite, les victimes à la merci de leurs bourreaux et à gauche, l’espoir, la liberté.
Les années 80-90, Joseph a la garde de son fils Jacob, et l’élève loin de sa mère, française, repartie seule pour le sud de la France.

De nos jours, avec Jacob qui tente d’échapper à son destin et qui devra se reconstruire.

Un magnifique roman qui nous en apprend beaucoup sur ces différentes périodes de l’histoire Allemande. Nous ne sommes pas habitués, en tant que français, à voir ce côté de l’histoire. Peut-être parce qu’on ne veut savoir que ce qui nous arrange. J’avoue ne m’être jamais posé la question avant de savoir ce qu’il s’était passé derrière ce « mur de la honte ». Le texte est certes un peu orienté selon moi mais sans excès et l’enseignement qu’il nous apporte est vraiment passionnant. Le récit est maîtrisé, abondamment documenté.

Un roman poignant, dur qui tire lourdement sur la corde de nos sentiments.

L’écriture est riche et les personnages sont touchants de véracité.

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